En août 1679, un édit portant règlement sur les duels donnait pouvoir aux maréchaux de nommer dans chaque bailliage ou sénéchaussée un ou plusieurs gentilshommes pour recevoir les plaintes concernant le « point d’honneur ». Ces charges devinrent à partir de 1693 des offices tenus par des « lieutenants de messieurs les maréchaux de France ».
La fonction des lieutenants des maréchaux était de connaître et juger les différends qui survenaient entre gentilshommes.
L’armorial* présenté sous cette rubrique recense des familles ayant compté au moins un titulaire de cet office disparu à la révolution.
* Cf. Gaëtan d’Aviau de Ternay, Dictionnaire des lieutenants de maréchaux de France, éditions Patrice du Puy (24 Avenue Jules Isaac, 13100 Aix en Provence), avec l’aimable autorisation de l’éditeur
Mi-parti : d’azur semé de fleurs de lys d’or, qui est de France, et de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d’or de douze pièces, qui est Toulouse, à un écusson d’or à trois bandes d’azur, qui est Adhémar, brochant
De gueules à trois chevrons d’hermine
D’azur à trois croissants d’argent
D’azur à trois besants d’or
D’argent au sautoir dentelé (alias : engrêlé) de sable, qui est Saint-Pol, écartelé d’azur à la bande d’argent chargé de trois merlettes de sable et accompagnée de deux lions d’or ; sur le tout : d’azur (alias : d’argent) à la croix de Jérusalem d’or, qui est Duris
De gueules a la croix ancrée d’or et à la bordure componée d’or et de sinople
D’azur à une colombe volant en bande d’argent, bécquée d’or, à la bordure componée d’or et de gueules
D’argent au chevron de gueules accompagné de trois quintefeuilles de sinople (alias : de gueules ou de pourpre)
De gueules à la fasce ondée d’argent